Reportage: Triumph, une passion pour la vie

Entretien avec Guy Labbe, écrit par Luc Demuytere.


Certaines personnes semblent inextricablement liées à une marque de moto. C'est certainement le cas de Guy Labbe, l'homme de 55 ans originaire de Wevelgem.

Ceux qui le connaissent savent que ses liens avec la marque Triumph sont à la fois intenses et diversifiés.


Guy ne fait pas que monter sur Triumph. Il restaure également des motos Triumph classiques depuis plusieurs années. Remarquablement, cependant, il a à la fois les anciens et les nouveaux modèles Triumph dans sa vie. Pour en savoir plus, nous avons rendu visite à Guy chez lui, à quelques rues de Triumph Wevelgem.


À peine sommes-nous entrés que notre attention est attirée sur deux motos Triumph qui ont pris une place de choix dans le salon et la salle à manger de la maison de Guy. Ce sont des joyaux de l'époque où Triumph fabriquait encore des motos à Meriden, l'usine où la production des motos Triumph avait lieu après le bombardement des halls de production de Coventry pendant la Seconde Guerre.

 

 

Pendant que Guy prépare le café, on lui demande comment a commencé son amour pour Triumph. En réponse, le processus de fabrication du café est immédiatement arrêté et nous sommes conduits à son atelier. Ce n'est pas sans surprise que l'on regarde tout ce qui y est logé. Entre de nombreux moteurs Triumph, des pièces Triumph rares, des établis et des machines à travailler le métal, il y a aussi quelques voitures Triumph qui prennent la poussière. Guy nous les montre avec les mots : « c'était le début de tout ».

 

 

Guy : Mon père était un vrai fanatique de Triumph à l'époque. Alors que tout le monde -avouons-le- optait pour les marques de voitures les plus fiables, notre famille roulait toujours partout dans une Triumph. Le fait que ces déplacements impliquaient parfois des travaux importants à côté de la route ne semblait déranger personne. Cela faisait partie de notre vie de famille, c'était tout simplement le cas, et tout le monde dans la famille aimait les Triumphs de caractère que papa a acheté.

 

 


Quand j'ai grandi un peu, il s'est avéré que j'avais hérité de le « virus » de mon père. De plus, j'ai découvert que Triumph fabriquait aussi des motos. Il n'a pas fallu longtemps pour que je sois complètement captivé par ces Anglais distingués. Le fait que les moteurs japonais aient supplanté les marques européennes à l'époque ne m'a jamais vraiment influencé. Je suis resté fidèle à Triumph et petit à petit, sans vraiment m'en rendre compte, j'ai collecté des motos, des pièces et des informations dans le but de restaurer les anciennes gloires en leur honneur.


Ce qui est fascinant dans tout cela, c'est que vous en apprenez beaucoup sur la riche histoire de la marque. Vous faites, pour ainsi dire, un voyage de découverte sans fin dans ce que Triumph a fait à l'époque. Et c'est beaucoup ! Ce qu'ils ont essayé en course, si le résultat était bon, a ensuite été appliqué aux modèles de rue. Cependant, certaines pièces spéciales étaient réservées exclusivement aux modèles de course et sont devenues très rares. Même les vrais connaisseurs doivent parfois chercher dans leur documentation pour pouvoir identifier une pièce aussi spéciale et rare.


Luc : Il est remarquable qu'en même temps vous ayez également acquis les modèles modernes de Triumph. Une combinaison qui n'est pas vraiment évidente dans les cercles des anciens…


Guy : J'aime conduire les vélos Triumph modernes. De plus, à certaines fins, un moteur moderne est tout simplement un bien meilleur choix que ces vieux coquins. Déplacements, circuits, rencontres, trajets domicile-travail ; pour cela, vous êtes généralement mieux sur une moto moderne. Ils sont également plus sûrs et plus fiables que ces anciens charmeurs, ce qui signifie que le nombre d'heures que vous passez dans l'atelier avec eux est minime.

 

Luc : Vous ne bricolez pas vous-même vos motos Triumph modernes ?

 

Guy : Si ça arrive, c'est plutôt exceptionnel. Bien sûr je m'occupe moi-même de l'entretien de la chaîne et consorts et je change aussi une sangle, mais je ne vais pas plus loin. L'équipement et les connaissances nécessaires pour entretenir une Triumph moderne sont si spécifiques que même un technicien accompli peut rapidement échouer. J'ai appris cela lorsque j'ai travaillé pendant un certain temps chez B.M.C., le concessionnaire Triumph de Flandre orientale.


Un concessionnaire Triumph agréé disposera non seulement des outils spéciaux requis, mais également de l'installation informatique spécifique et des informations requises pour effectuer le travail tel que spécifié par le fabricant. Il est également important que les travaux de maintenance soient enregistrés en usine. Si cela ne se produit pas, les conditions de garantie ne sont pas remplies. Avec toutes les conséquences que cela implique si quelque chose tourne mal.

 

Luc : Votre dernier ajout est la nouvelle Triumph Speed ​​Triple 1200 RR. Qu'est-ce qui vous a convaincu d'échanger la Speed ​​Triple que vous aviez ?


Guy : J'aime une balade sportive sur une moto moderne. J'avais équipé mon '95 Speed ​​Triple d'un volant sport ; Je voyais ce moto à l'époque comme une réincarnation du café racer britannique classique. Après cela, plusieurs modèles Daytona T595 ont suivi et ils étaient équipés d'un volant sport de l'usine. J'ai également fourni la Speed ​​Triple 2007 que j'ai eu par la suite avec des bracelets. J'étais sur le point de faire la même-chose avec ma 1050 Speed ​​Triple RS lorsque les premières images de la RR sont sorties. Ce fut le coup de foudre, pour moi c'est un vrai café racer moderne. Le fait que ce moteur soit la crème de la crème dans le domaine de la technologie Triumph a aussi bien sûr aidé. J'aime les constructions techniquement belles et un look sportif et la Speed ​​Triple 1200 RR sait combiner tout cela.

 

 

Luc : Après quelques achats, vous avez commandé votre Speed ​​Triple 1200 RR à Wevelgem. Qu'est-ce qui a fait la différence ?

 

Guy: Après avoir sondé à gauche et à droite sur l'affaire que je pourrais obtenir, il s'est avéré que c'était intéressant pour moi d'acheter à Wevelgem.
Pour moi, non seulement un prix d'achat intéressant est important ; le service et les connaissances techniques -à la fois dans la salle d'exposition et dans l'atelier- sont d'une importance décisive pour moi. Et Triumph Wevelgem a aussi une très bonne réputation dans ces domaines !


Luc : Merci Guy pour l'interview ! Nous avons hâte de vous voir profiter de votre nouvelle Triumph Speed ​​Triple 1200 RR !